L'aviation d'affaires est déterminée pour réduire ses émissions de CO2

Ravitaillement en SAF pour un avion d'affaires Falcon de Dassault Aviation
Ravitaillement en SAF pour un avion d'affaires Falcon de Dassault Aviation

L’aviation est depuis toujours un facteur de paix. Elle vise à connecter les Hommes, à mieux se connaitre, à comprendre les cultures, les différences, à se parler, à s’écouter.

En termes d’émissions, l’aviation représente 2% des émissions mondiales de CO2. A titre de comparaison, c’est moins qu’Internet ou l’industrie du textile. L’aviation d’affaires, de son côté, représente 10% du trafic et 2% de ces émissions, soit 0,04% des émissions de CO2 au niveau mondial (Source : Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) 2020.) L'aviation d'affaires, en France, représente 2,6% du trafic mondial, et donc 0,001% des émissions mondiales de CO2. Les grands avions d’affaires privés (de type Dassault Falcon), en France, représentent 0,00025% des émissions mondiales de CO2 (Source : EBAA France). Au niveau européen, l'aviation d'affaires représente 0,006% des émissions mondiales de CO2.

L’aviation d’affaires est souvent vue à tort comme un symbole de luxe, de richesse. En réalité elle est un outil de productivité et de flexibilité au service des entreprises. Un Chef d’entreprise doit parfois pouvoir réaliser trois ou quatre rendez-vous dans la même journée chacun séparés de plus de 500 km. En effet, en France, 80% des vols opérés sont à vocation professionnelle. Les 20% restant se répartissent entre les vols gouvernementaux, sanitaires et privés. Ces pourcentages ont été faussés dans les deux années qui ont suivi la pandémie de COVID 19. Un grand besoin de vacances et une incapacité de l'aviation de ligne à absorber la demande, ont fortement augmenté le nombre de vols loisirs en 2021 et 2022. En 2023, on observe un retour à la tendance d’avant la pandémie. L’aviation d’affaires favorise également le développement des territoires en permettant l’accès à des aérodromes non accessibles aux avions de ligne classiques de type Airbus A320 ou Boeing 737.

Insistons également sur l’importance des jets d’affaires pour la cause sanitaire. Cela s’est particulièrement vu durant la COVID comme vous avez pu le découvrir dans l’article « Un élan de solidarité inédit dans l'aviation d'affaires moderne ». Au quotidien, c’est notamment le transport d’organes qui permet de sauver des vies.

Par ailleurs, l’aviation d’affaires, comme l’aviation générale, contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique à travers les programmes de recherche du CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile) pour parvenir à une aviation décarbonée, et y prennent pleinement leur part, avec le soutien de l’Etat.

A court terme, cette évolution positive se poursuit avec le recours aux carburants durables (SAF : Sustainable Aviation Fuel) qui permettent une réduction de 90% des émissions. A titre d’exemple, tous les Falcon et tous les TBM peuvent d’ores et déjà utiliser un mélange composé à 50% de SAF et à 50% de kérosène. Il reste à améliorer la production des SAF.

Au quotidien de nombreuses initiatives majeures sont en cours. On a évoqué les carburants durables (SAF). Plusieurs autres procédures communes à toute l’aviation visent à réduire l’empreinte carbone :

  1. Tenter de réduire les émissions en choisissant les avions qui ont moins de vols de mise en place ou qui émettent moins de CO2 et ensuite apporter une contribution carbone lors de chaque voyage comme le propose Jet Solidaire dans son « offre solidaire ». 
  2. Le démarrage le plus tard possible de l’unité de puissance auxiliaire à l’arrière de l’avion (nommée APU, production d’électricité et d’air au sol lorsque les moteurs de l’aéronef sont éteints) qui vise à réduire l’empreinte carbone au sol. A l’identique, à l’arrivée de l’avion, l’APU est coupée le plus tôt possible et remplacée par un groupe de parc électrique.
  3. Quand c’est possible, selon le type d’avion et l’aéroport, le roulage sur un seul moteur (en anglais « Single Engine Taxi »). Cela se fait dans les conditions de sécurité appropriées, ie en respectant le temps de préchauffage nécessaire avant d’appliquer la poussée de décollage aux moteurs, en général trois minutes.
  4. En vol, l’optimisation des routes permettant de bénéficier de trajets plus directs et des vents favorables. Il en résultant un gain de temps et de consommation.
  5. Lors de la descente, il est désormais effectué de plus en plus de descentes continues par opposition aux descentes par paliers. Le bénéfice majeur : les moteurs restent au ralenti, engendrant à la fois une amélioration des émissions de CO2 mais aussi des nuisances sonores.

Terminons par les innovations techniques. On a tous vu apparaitre les wiglets, les appendices aérodynamiques au bout des ailes visant à réduire la trainée induite (par la portance). Aujourd’hui on réfléchit à mettre des moteurs électriques directement sur les roues de l’avion de manière à permettre un roulage au sol sans réacteur. Egalement, évoquons le carburant utilisé, aujourd’hui le kérosène, très vite la généralisation des SAF dont on a parlé, demain probablement l’hydrogène (la France bénéficie d’acteurs de premiers plan dans ce domaine comme Air Liquide ou encore TotalEnergies). D’autres innovations vont à coup sûr apparaître de manière spectaculaire. Pour s’en convaincre, regardons le chemin parcouru par cette industrie en seulement 100 ans, depuis le premier vol de Clément Ader jusqu’à nos jours.

De quoi présager une innovation toujours plus rapide et performante au service de l’Humanité.

N.T.

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